Nous ne savons pas.
Si hâtifs jugements qui s’emparent des esprits,
Si simplistes propos qui condamnent les humains.
L’humanité prend souvent plaisir à s’in-troniser en « Dame Justice » : en jugeant, condamnant, accusant : comptant à peine son pouls, faisant fi de cet air qui la lie précieusement à la vie.
Car nous ne savons pas,
Revenons donc à nos pas, à nos battements.
Nous ne savons rien du vécu, des premiers pas, des longs tourments, des pensées pesées, sous – pesées, du cheminement de « ce prochain » que nous tentons d’amenuiser, d’éviter, de nier car il nous dérange.
Nous ne savons rien.
Et fort heureusement, que nous ne savons pas.
Sinon, dans quoi l’homme tendrait il à sombrer inexorablement et inconsciemment ? Vers l’asphyxie à perpétuité de son âme sans doute.
Apprenons, à délicatement reconnaitre cette subtilité : nous ne sommes en soi, que de vaines tentatives de compréhension.
Je ne sais pas.
Tu ne sais pas.
Nous ne savons pas.
Et demain, nous ne saurons pas…
Nous ne savons pas …
13 vendredi Fév 2015
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